Collection Salope. Que MEst-Il Passé Par La Tête. Saison I (2/3)
Permettez que je minstalle à votre table Blanche.
Arsène servez-moi mon café avec mon croissant, apportez-en un pour Blanche !
Voulez-vous un aussi un autre café ?
Incroyable, lhomme avec lequel je suis installée à table de ce café non loin de lentreprise quhier je viens dintégrer, cest mon nouveau patron.
Monsieur balai dans le cul comme je lai surnommé avec moi-même.
Celui que pour le faire réagir, jai écarté mes cuisses lui montrant, ma culotte rose mise hier en venant me présenter.
Découvrant que cest mon patron, qui a semblé influencer madame Claudette, la DRH, vieille vipère revêche qui a failli me faire retourner dans les pattes de mon mari.
Jaime mon mari avec qui il y a trois ans, jai eu Jules.
Hamed, de confession musulmane, marocain dorigine, mais né en France aurait tendance comme bon nombre des hommes de ces pays à mettre la femme sous cloche.
Blanche, savez-vous pourquoi jai imposé votre embauche à ma DRH ?
Car pour me moquer de votre air guindé, je vous ai montré ma petite culotte dans le train nous amenant ici !
Cest un peu vrai, jai aimé votre audace, jai bien compris que ma façon de me tenir y avait contribué.
Jai reçu une éducation très stricte par ma mère, hélas, avec mon père, ils ont disparu et lorsque je suis entré dans une école privée, mes congénères, mappelait « William, balai dans le cul. »
Reconnaissez que par ce geste, vous avez voulu voir si monsieur balai dans le cul réagirait.
Oh ! monsieur le directeur maintenant que je sais qui vous êtes, loin de moi une telle pensée.
Votre petite culotte rose hier et bleu ce matin y a donc contribué, mais Blanche je vais vous faire une confidence.
Lorsque madame Claudette a quitté lentreprise avant-hier, comme je le fais souvent je suis allé voir ses dossiers, javais ouï dire dune supercherie de sa part.
Une supercherie ?
Oui, cette femme est une lesbienne et parmi les quatre postulantes, il y avait son amie.
Je suis loin dêtre contre les couples de gouines, mais me faire imposer ma secrétaire très peu pour moi.
Parmi les quatre dossiers, outre Arlette, la copine de madame Claudette, les deux autres candidates avaient bien plus dexpérience que vous.
Quand je suis monté dans mon train hier et que vous mavez fait votre petit numéro, javais vu votre photo, très charmante dailleurs.
Mais restons professionnel, jai donc changé mon choix et je vous ai imposé.
Merci monsieur, jen avais besoin pour mon épanouissement personnel, je ferai tout pour vous êtes agréable.
Allez, allons rejoindre la fourmilière qui compose mon entreprise.
Toute la journée, je fais mon travail.
Je vais une fois dans son bureau lui faire signer le courrier.
Il me convoque à 14 heures pour me dicter une lettre.
Vous trouverez une lettre-type dans les fichiers de mon ancienne secrétaire partie à la retraite.
Je quitte son bureau, rien à signaler, je comprends quil y a deux personnages en lui, celui du travail et celui du train ou du café du matin.
Cest le soir que je reçois un courriel de William.
« Demain matin, aucune culotte ! »
Je suis dubitative, le jeu va un peu loin, jaime Hamed et surtout jadore mon fils.
Jai une soirée pour prendre ma décision, hier Hamed ma un peu excédé par son comportement.
Je vois bien quil pensait que je me rangerais derrière lui et que je deviendrais une petite femme aimante et recluse à sa botte.
De nouveau le train, cela va être mon lot quotidien puisque je veux travailler.
On pourrait penser quavec lapport de mon salaire, nous pourrions envisager que jachète une voiture, même petite.
Mais les rues de la capitale sont impossibles pour se garer et louer une place de parking est encore moins envisageable.
Lorsque jouvre les portes de notre appartement, le peu de bruit minterpelle.
Dhabitude la télé marche et Jules est planté devant, gardé par son père.
Ou sont-ils ?
Je passe un appel sur son portable, mais aucune réponse, jai le répondeur
Je vais prendre ma douche et jenfile ma chemise de nuit tout juste bonne à cacher ma chatte blonde.
Mon peignoir, je minquiète.
Je suis à deux doigts dappeler les urgences des hôpitaux voisins quand jentends la porte palière.
Maman, on a mangé chez Radia et jai regardé la télé, elle a un écran bien plus grand que le nôtre.
Bourriquet était deux fois plus grand.
Jules vient me sauter dans les bras.
Jules, à la douche et les dents, demain il y a école, il est plus de neuf heures, je te rejoins pour te laver les oreilles.
Radia me les a lavés hier maman.
Les oreilles, cest comme les dents, cest tous les jours.
Jules file vers la salle de bain.
Comme ça, tu manges chez Radia avec ton fils !
Quand je suis arrivé, elle mavait laissé un mot quelle était avec Jules chez elle, que je vienne le chercher.
Elle avait cuisiné un tajine qui embaumait lappartement.
Elle ma dit quelle le faisait comme au pays et ma proposé den manger.
Tu sais mon goût pour les plats marocains que tu as tant de mal à me cuisiner !
Nous sommes restés.
Et ton portable était éteint, jai laissé des messages.
Javais oublié de le mettre en charge, ma batterie est à plat.
Bon, je vais donner sa douche à Jules et manger seule puisque vous cest fait.
Le temps de tous faire, Hamed est couché et dors, je vois son portable sur sa table de nuit sans quil lait mis en charge.
Je prends son fil et je le branche, demain il pourra partir sans râler.
Lécran sallume, il marrive doublier, moi aussi le mien, mais je dois refaire le code après recharge.
72 %, pourquoi ma-t-il menti, je me couche ayant ma réponse à ma question.
Jévite de trop en dire lorsque nous petit-déjeunons.
Radia arrive, elle fait la bise à Jules et pour la première fois je la vois en faire une à Hamed.
Je suis là encore étonné, mais pourquoi faire une scène devant notre fils, je prends une biscotte avec du beurre et je vais prendre mon train.
Je suis un petit peu en retard, je me dépêche, la fraicheur est nouvelle sur ma chatte.
Lorsque je monte dans notre wagon, William brille par son absence.
Je suis déçu, à la place de mon balai... pardon de mon patron, un vieil homme plus âgé est à sa place.
Quelques minutes avant de descendre, jécarte mes cuisses, je suis à deux doigts de me demander sil va me faire une apoplexie.
Descendu du train, William me prend de vitesse, là cest moi qui prends de lavance.
Jarrive au café, je minstalle à ma table.
William est là qui me sourit, je massieds faisant bien attention que ma jupe me permette dêtre convenable.
Arsène, sil vous plait, la même chose qu'hier, deux cafés avec deux croissants.
Blanche vous mexcuserez de vous avoir abandonné dans notre train.
En temps normal, un taxi vient me chercher tous les matins et me ramène chez moi le soir.
Serge était en congé ignorant quand il reprendrait son travail, il était au chevet de sa maman près de Louhans en Saône et Loire.
Il ma appelé hier au soir, il reprenait ce matin et jai repris mes habitudes.
À aucun moment dans les quelques minutes que nous passons, une allusion est faite à comment je suis sous ma jupe.
Je suis presque déçue, le petit jeu commençait à mamuser, espérais-je quil se prolonge au-delà de simple exposition de mon intimité.
Je me suis toujours demandé comment une femme pouvait passer de femme fidèle à femme adultère, jai ma réponse.
Jai ma réponse, même si à ce jour, je suis fidèle à mon mari.
Justement un mari qui vous délaisse et vous fait des cachoteries et un homme qui sait souffler le chaud et le froid dans sa façon de se comporter.
Il a vu la fiche que javais remplie à ma demande dembauche où je dis que je suis mariée avec un .
Nous rejoignons lentreprise et nos bureaux.
Blanche, pouvez-vous venir me voir.
Oui, monsieur William jarrive.
Le vouvoiement même sil mappelle par mon prénom montre la distance quil fait entre travail et gaudriole pour cet homme à léducation stricte.
Jentre dans son bureau avec mon carnet et mon crayon.
Venez là Blanche à mon côté que je vous montre quelque chose.
Cest la première fois quil me demande de passer de son côté.
Que lisez-vous là, Blanche ?
« Le vert que nous employons... »
Oh ! pardon, cest une faute de ma part, cest le « verre » que nous employons, je ferais plus attention.
Cest à ce moment que je sens sa main glisser le long de ma jambe et venir constaté que jai suivi son conseil dans son courriel.
Lorsque ses doigts caressent ma chatte, comme une salope, je mouille...
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